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Le 25 octobre 2020, nous réalisions notre première sortie photo sous les couleurs de notre Collectif.

Nous avons eu le nez fin en choisissant la date, car le deuxième confinement est vite arrivé. Et lorsqu’on habite en ville, notre belle nature nous manque vite.

Du coup, on en profite pour faire du tri dans nos photos. Pour avancer sur la création de notre site. Pour commencer certains de nos projets. C’est que nous ne manquons pas d’idées !!!

LES LIEUX

Source : Laurent Bastide – Voyages-Photos.com

Le massif du Sidobre rochers granitiques, le plus grand massif granitique d’Europe.

Le Sidobre est une région montagneuse française située au sud du Massif central à onze kilomètres à l’est de Castres dans le département du Tarn. C’est un territoire granitique de 15,3 km de longueur avec une largeur maximale de 6,6 km, soit près de 5 000 hectares couverts de forêts.

La belle cascade du Saut de la Truite, une cascade de 25 m de haut ! Si vous décidez de la parcourir en amont comme en aval, vous découvrirez d’autres petites cascades sur le cours d’eau du Lignon.

Le lac du Merle, jolie petit lac, composé de roseaux et de nénuphars, et de rochers de granite bien aux formes étonnantes, on pourrait presque y deviner de géantes tortues dépassant de l’eau…

Pensez à vous promener autour du lac, vous y trouverez des sentiers menant dans des clairières, vous y trouverez le rocher de l’escargot et bien plus. La rivière des rochers, des rochers de granite de toutes les dimensions, qui semble encore rouler les uns sur les autres pour finir plus bas dans la forêt ! Suivez le mouvement en bas une surprise vous attend… La Peyro Clabado, un immense rocher de granite de 780 tonnes tenant sur un réceptacle d’un mètre carré ! Continuez votre chemin jusqu’au roc de l’oie, puis reprenez la route pour vous rendre à Brassac pour y admirer la vue sur son pont Vieux du XII siècle.

Au printemps, c’est une explosion de chlorophylle qui sublime les forêts qui recouvrent le relief du massif.

Les températures encore fraîches découragent les moins téméraires, permettant aux photographes motivés de profiter de la nature en toute quiétude.

À l’automne, les feuilles jaunes, rouges et cuivrées virevoltent et chutent au sol, formant des tapis aux contrastes les plus photogéniques les uns que les autres, venant compléter un tableau déjà idyllique.

Hors période estivale, le massif reste une zone humide où s’invitent régulièrement brumes et brouillards.

OBJECTIFS

Pour cette première sortie, nous avions différents objectifs. Comme travailler la composition des paysages et des couleurs (très riches en automne). Expérimenter la technique HDR. Se familiariser avec le filtre polarisant. Pratiquer la macrophotographie ou la proxy photographie.

À travers l’objectif, nous aimons également transformer la nature en tableau pour que le spectateur plonge dans un monde onirique tel Alice aux pays des Merveilles. Le spectateur découvre alors l’univers du petit sous un œil nouveau et rempli de respect.

Aurélie :
Pour obtenir ce résultat, je joue principalement avec un premier plan en cherchant à le diffracter pour obtenir une tonalité douce et irréelle.
Les sujets ne manquent pas en cette saison : champignons, feuilles mortes, lumière douce…

NOS REGARDS

Tout au long de la journée, nous avons échangé nos connaissances techniques. Nous avons beaucoup apprécié l’espace que chacune a pu explorer dans un même lieu et la notion de temps sans contrainte. Le site nous a également inspiré pour un projet sur chaque saison.

Cette sortie nous a également permis, le temps du trajet et du pique nique, de discuter du site Internet, du contenu de nos projets, de nos collaborations et de notre mode de fonctionnement. Nous avons ainsi lié l’utile à l’agréable en continuant d’avancer à notre construction.

COULISSES

Les Natur’elles doivent parfois trouver des positions, même inconfortables pour être au plus près de leur sujet.

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