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Décembre est là avec son froid, ses journées courtes, la grisaille et le confinement… Une grande envie d’avoir un projet et de nous évader. Un lieu que nous aimons beaucoup, un horizon lointain, du bleu, du rose et de l’air. C’est aussi une source d’inspiration, de contemplation, de méditation et de photos. Ce sera la Camargue et les flamants roses de la Réserve du Pont de Gau aux Saintes-Maries-De-La-Mer.

Tout se décide vite, afin de respecter les règles sanitaires, nous choisissons de séjourner à la « Table à Rallonge » à Saint-Laurent-d’Aigouze. (www.latablearallonge.com). Patrick, touche-à-tout, passionné (photographe, cuisinier, conteur…) nous accueille avec l’objectif de nous faire passer un bon moment. C’est un lieu atypique. Chacun arrive avec son sac. Partage et convivialité sont au rendez-vous et nous repartons avec un bagage plein de bons souvenirs et le désir de revenir bien vite.

Pour la photo, ce sera la réserve du Parc du Pont de Gau au mois de février, nous serons au Meetic des flamants. Chacun vient chercher sa chacune pour un CDD d’un an. Afin de nous laisser l’espoir d’un peu de soleil, ce sera la fin du mois. Mais en photographe averti, nous nous équiperons chaudement, le vent est souvent très très froid, au diable le look. Le samedi, notre première journée, sera de profiter de chaque moment de changement de lumière, des différents lieux et de rechercher son sujet dans ce rassemblement impressionnant de 2 000 à 3 000 flamants présents sur le site.

Le dimanche, nous avons pris rendez-vous avec Cécile Domens, photographe professionnelle (https://cecile-domens-photo.com). Sa proposition est l’accès au site privatisé des photographes pour l’arrivée des flamants dans le soleil levant. Nous sommes matinales, 6h à la porte. La nuit déjà nous met dans l’ambiance, l’accueil et les conseils de Cécile sont utiles. Nous sommes sur le milieu de la zone pour nous trouver soleil dans le dos et très proches des étangs. En attente, par petites escadrilles, l’arrivée commence pour nous retrouver au centre d’une piste d’atterrissage. La lumière n’est pas évidente à gérer, la multitude nous fait perdre la tête, la vitesse, le vent, c’est un moment d’émotion très fort. C’est tout simplement magique, en une trentaine de minutes, tout est presque terminé et souvent nous avons plus profité que photographié.

Nous vous proposons de découvrir cette belle expérience en plusieurs étapes : les plumes, les portraits, le vol du matin et l’ambiance, les coulisses.

Pour commencer, les plumes, un brin légère, de douce couleur, une protection, un moyen de séduction, c’est un duvet, une architecture, une carapace.

C’est aussi toute une histoire avec laquelle nous pouvons écrire mais nous c’est en photos.

LES LIEUX

« un concentré de Camargue »

https://www.parcornithologique.com

« Le Parc ornithologique de Pont de Gau est le site idéal pour découvrir, observer et photographier de nombreuses espèces d’oiseaux, dont des centaines de flamants roses, dans leur milieu naturel. Étang, marais, pelouses, roubines, roselières et sansouïres forment ce vaste espace de 60 hectares entièrement consacré à la découverte de la nature et des oiseaux de Camargue. C’est par les sentiers du parc, où seul le chant des oiseaux vient interrompre le silence des lieux, que vous pourrez observer, d’encore plus près, des oiseaux qui semblent totalement vous ignorer. »

« L’atout de Pont de Gau, c’est l’étonnante proximité entre le visiteur et la nature : ici, ce sont les hommes qui se fondent dans le monde des oiseaux ! »

LE SUJET

Flamant Rose

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Flamant_rose

Les flamants roses constituent une espèce grégaire, vivant en groupes comptant souvent plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus.

Leur plumage, auquel ils doivent leur nom, est pourtant en grande partie blanc rosâtre, contrairement à l’espèce P. ruber chez qui il est beaucoup plus rouge. Ce sont les couvertures alaires qui, chez le flamant rose, revêtent une couleur rose intense, avec des rémiges primaires et secondaires noires. Le bec, unique parmi les oiseaux, est courbé et sa morphologie permet la filtration de la vase et de l’eau. Il est rose également, avec la pointe noire. Les pattes, longues et fines, sont roses chez l’adulte. Leur couleur vient des pigments caroténoïdes présents dans les algues et les crustacés qu’ils consomment Ces pigments sont principalement la canthaxanthine, la phoenicoxanthin (voir Adonirubine) et l’astaxanthine2.

Un dimorphisme sexuel de taille est observé chez cette espèce, les femelles étant en moyenne plus petites que les mâles. Le cri ressemble à celui d’une oie. Le flamant rose dort debout sur une ou deux pattes, la tête cachée sous une aile. À cause de leur taille, les flamants doivent prendre quelques mètres d’élan pour décoller des eaux. Erratiques, ils volent en formation, en gardant cou et pattes étirés. Les battements d’ailes, puissants et réguliers, les propulsent à 60 km/h sur des étapes de plusieurs centaines de kilomètres.

NOS REGARDS

Multiples regards mais toujours avec douceur et émerveillement.

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